Samedi 7 décembre 2019 – 3ème édition
Fredou est parti depuis 13 heures lorsque j’arrive sur place à Andert et Condon. Le départ a eu lieu la veille à 19 heures. Le froid et la solitude de la nuit ont déjà bien entamé son moral et sa condition physique mais il tient bon. C’est donc à l’heure du petit-déjeuner que j’ai rejoint Frédéric Whecler qui est à l’initiative de cet événement sportif organisé, à l’occasion du téléthon, pour la 3ème fois. Alors que la lumière du jour s’installe, la buvette est mise en place, des musiciens viennent donner à la place du lavoir l’ambiance conviviale que je lui ai toujours connue. Il faut dire que le sourire de Francine, Maire de la commune, y contribue grandement.
Le parcours
À la différence des années passées, cette fois-ci, le parcours était constitué d’une seule boucle : 1 Km pour environ 15m de dénivelé positif. Ce dernier peut paraître (très) modeste mais les deux petites montées ont fini par se faire sentir à partir du 60ème tour car, en tout, j’ai ainsi accumulé un peu plus de 1100 mètres. L’enchaînement répétitif de la même boucle peut paraître rébarbatif mais il a eu aussi ses côtés positifs : plus de passages à l’endroit le plus animé (la buvette…) ; plus de possibilités de croiser les autres participants et donc de partager cet événement festif ; très bonne connaissance des lieux (je suis devenu expert sur le nom des rues 🙂 ) ; rencontre avec les habitants.
100% bitume
C’était ma première expérience 100% bitume. C’est une surface réputée agressive pour l’organisme et sûrement à juste titre. J’ai donc été particulièrement vigilant, dès le début, à mes appuis et au bon déroulé des chevilles. De toutes façons, je n’avais pas vraiment le choix étant donné l’état d’usure de mes chaussures (1700 Km et 47000m de D+). Sans être passé du côté de la course minimaliste comme Fredou, je m’en suis un peu approché. Cela m’a permis de profiter de la journée sans autres douleurs que celles liées à la distance. Parce que sur ce genre de parcours, à la différence de la course de montagne, il n’y a pas de montées pour prendre un peu de repos ; on court tout le temps… sauf pour les arrêts à la buvette.
Les participants
Nous avons été 52 à nous relayer et j’ai eu le plaisir de retrouver des personnes que j’avais croisées l’année dernière. Tout au long des très nombreux tours, j’ai échangé régulièrement quelques mots ou un sourire avec Laurent, Jean-Jacques, Fabienne, Bruno, Ghislaine et Fredou. Ils se sont tous dépassés pour essayer d’atteindre l’objectif qu’ils s’étaient fixé. Même si la fatigue était là, c’est surtout le plaisir qui pouvait se lire sur leur visage.
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